Regard sur le patrimoine industriel et maritime de Bordeaux

Pour Agora, Anne Garde exposait aux Vivres de l’art ses photographies sur le patrimoine maritime et industriel de Bordeaux en mutation.

Halles et ovni, Agora 2012 © Anne Garde

Halles et ovni, Agora 2012 © Anne Garde

Ces photographies ont pour objet de revisiter des lieux comportant une grande unité : Hangars maritimes, halles monumentales, grandes structures qui vont être réaménagées dans le cadre de la transformation urbanistique de la ville.

À l’exemple du Palais de Chaillot et de ses transformations dans les années 2000, le patrimoine maritime de Bordeaux offre un champ expérimental exceptionnel pour créer des images nouvelles et singulières, ciblant son identité, dans « l’entre deux » de son devenir.

Interroger le patrimoine industriel dont le devenir est incertain. C’est en ces termes que la question fut posée à Anne Garde, photographe, qui a sublimé lors d’Agora 2012 des halles aussi magiques que celles des anciens abattoirs du quai de Paludate, de l’usine d’engrais de Soferti en rive droite, des dépôts des Tramways et omnibus de Bordeaux de Lescure, encore en activité.

Ces architectures industrielles se lisent, comme l’architecture classique, « au kilomètre », et selon de magnifiques perspectives frontales, comme l’énonçait Louis Hautecoeur.

Des projections de lumières et de pigments colorés ont attisé l’enthousiasme pour la reconversion de ces lieux. Parmi eux, un ovni : le réservoir de la base sous-marine, dans lequel il faut vouloir et pouvoir entrer ! Ton chaud ou ton froid, chacun choisira.

L’ensemble a fait l’objet d’une exposition temporaire de plein air aux Vivres de l’art.

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