Au-dessus de marais

Cas N° 1 : Un îlot d’immeubles collectifs dans le quartier Brazza en cours de conception (Bordeaux)

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Angel Fernando BADILLO ALMAZO Étudiant ENSA STRASBOURG France
MEJIA MENDIZABAL Omar MEJIA MENDIZABAL Étudiant ENSAP BORDEAUX France
Vincent LE PENDEVEN Architecte DEA BOURGES France
Beatrice CORSINI Architecte DE STRASBOURG France

Situé dans une zone régulièrement soumise aux crues, le projet de Brazza se trouve au cœur d’un réseau de quartiers particulièrement vulnérables aux inondations. Notre travail vise ainsi à intégrer la crue dans le processus de développement du quartier dessiné par l’architecte Youssef Tohmé. Différentes zones se distinguent ainsi, suivant leur situation face au risque d’inondation : – les bassins hautement inondables (zones topographiquement basses), les zones hautes, et les zones tampons. Les zones à risque sont ainsi volontairement inondées, mises à disposition pour la culture ou la dépollution d’une eau amenée à retrouver la Garonne. La zone tampon est conçue pour pouvoir accueillir les crues, et permettre l’installation d’infrastructures de loisirs, ou la culture de potagers sur des modules flottant.

Les zones hautes restent réservées pour l’installation de nouveaux commerces, jardins partagés, Fab Lab permettant d’étudier l’utilisation de terrains en crues, etc… Faisant face à la Garonne, une promenade dessert les différents accès du site, et joue le rôle d’une digue occupée par les activités du quartier. S’insérant dans le site, cet objet se mue pour s’adapter au terrain et aux activités. Il permet de desservir les rez-de-chaussée des habitations sur pilotis, et reste praticable en zones humides, peu importe le niveau de l’eau, grâce à sa base constituée de flotteurs. Conçu comme un objet s’adaptant aux différentes situations de crues, cette promenade constitue par ailleurs le lien entre le site et son environnement urbain.

Il est le premier d’une série d’installations qui, en zones inondables, permettent de gérer le niveau de l’eau présent sur le site, et son installation. Récolté par le biais des pilotis de chaque logement, l’eau est en effet acheminée dans des réservoirs souterrains, dont la capacité est régulée par la digue longeant le fleuve. L’eau est ainsi collectée, filtrée, et après purification, redistribuée dans les logements ou renvoyé dans la Garonne.

 
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