POINTS D’ANCRAGE

Cas N° 3 : Un ensemble d’immeubles dans le quartier des Terres Sud (Bègles)

761COP
Victor Maréchal, Architecte
PARIS

Système hydraulique

Situé dans la plaine alluviale de la Garonne, le territoire de Terre Sud est concerné par trois niveaux potentiels d’inondation à des hauteurs d’eau variant de 6 m à 6,50 m. A l’échelle du site de projet, ces lignes de référence sont utilisées pour dessiner un système hydraulique de drainage et d’infiltration des eaux, structuré par deux noues principales et une lentille filtrante qui se remplissent au rythme des aléas du fleuve et de ses affluents.

Un parc habité

La rencontre des milieux paysager existants (maraîchage, bosquet filtrant, jardins pavillonnaires) avec le système hydraulique du parc délimite une frange résiduelle qui peut être construite et habitée. Le projet propose plutôt de valoriser une certaine densité sur ces franges tout en évitant le mitage des zones végétales pré-existantes. Le parc devient un espace habité par des logements disposés à la lisière des différents milieux paysagers environnant.

Seuil d’inondation

Sur ces espaces restants, deux niveaux de circulations parallèles sont définis par rapport à la cote maximale d’inondation du  PPRI à 6,50 m, seuil de référence du projet. Ces circulations haute (coursive à +3 m du seuil) et basse (ponton +0,5 m du seuil) constituent un accès piéton semi-privé aux logement et public au programme de parc. Le schéma de circulation en arborescence depuis les rues avoisinantes vient distribuer trois entités de logement collectif (20 unités, 40 unités et 50 unités), accessibles par le niveau de coursive hautes en cas de crue maximale. Aux extrémités du site, ce niveau haut est desservi par un système de rampes, d’escalier ou encore d’ascenseurs urbains.

Géométrie variable

Le pilotis, élément structurel fondamental pour construire en zone humide, est utilisé pour son diamètre variable dans le projet que nous proposons. Creux et cylindrique, sa résistance de forme lui permet de contenir l’ensemble des flux du projet et de s’adapter à leurs dimensions, jouant le rôle de gaine structurelle. A l’échelle du site, le projet dessine une trame ponctuelle faite de pilotis de différente taille, distancés en fonction de leur taille et donc de leur capacité structurelle.

Trame de points

Une trame de pilotis urbains (diamètre 60 cm) structure le site de part en part et  structure la rencontre entre les circulations hautes et basses. A chaque intersection, on trouve des points focaux d’activités, créant ainsi série de programme entre les habitations et l’espace public (belvédère, amphithéâtre, patios, gradins). Plus resserrée, la trame de pilotis architecturaux (diamètre 20 cm) soutient les circulations ainsi que la sous face des logements, tout en créant une grille de luminaires. A l’échelle des logements, d’autre pilotis, plus haut (diamètre 40 cm) permettent d’amener et d’évacuer l’ensemble des fluides. Enfin, les pilotis les plus gros servent de circulation verticales aux logements comme au programme du parc. La trame de point mise en place se veut réversible, et extensible, à la manière des aléas de l’eau, laissant imaginer d’autres scénarios urbains possibles.

Situé dans la plaine alluviale de la Garonne, le territoire de Terre Sud est concerné par trois niveaux potentiels d’inondation à des hauteurs d’eau variant de 6 m à 6,50 m. A l’échelle du site de projet, ces lignes de référence sont utilisées pour dessiner un système hydraulique de drainage et d’infiltration des eaux, structuré par deux noues principales et une lentille filtrante qui se remplissent au rythme des aléas du fleuve et de ses affluents.

Un parc habité

La rencontre des milieux paysager existants (maraîchage, bosquet filtrant, jardins pavillonnaires) avec le système hydraulique du parc délimite une frange résiduelle qui peut être construite et habitée. Le projet propose plutôt de valoriser une certaine densité sur ces franges tout en évitant le mitage des zones végétales pré-existantes. Le parc devient un espace habité par des logements disposés à la lisière des différents milieux paysagers environnant.

Seuil d’inondation

Sur ces espaces restants, deux niveaux de circulations parallèles sont définis par rapport à la cote maximale d’inondation du  PPRI à 6,50 m, seuil de référence du projet. Ces circulations haute (coursive à +3 m du seuil) et basse (ponton +0,5 m du seuil) constituent un accès piéton semi-privé aux logement et public au programme de parc. Le schéma de circulation en arborescence depuis les rues avoisinantes vient distribuer trois entités de logement collectif (20 unités, 40 unités et 50 unités), accessibles par le niveau de coursive hautes en cas de crue maximale. Aux extrémités du site, ce niveau haut est desservi par un système de rampes, d’escalier ou encore d’ascenseurs urbains.

Géométrie variable

Le pilotis, élément structurel fondamental pour construire en zone humide, est utilisé pour son diamètre variable dans le projet que nous proposons. Creux et cylindrique, sa résistance de forme lui permet de contenir l’ensemble des flux du projet et de s’adapter à leurs dimensions, jouant le rôle de gaine structurelle. A l’échelle du site, le projet dessine une trame ponctuelle faite de pilotis de différente taille, distancés en fonction de leur taille et donc de leur capacité structurelle.

Trame de points

Une trame de pilotis urbains (diamètre 60 cm) structure le site de part en part et  structure la rencontre entre les circulations hautes et basses. A chaque intersection, on trouve des points focaux d’activités, créant ainsi série de programme entre les habitations et l’espace public (belvédère, amphithéâtre, patios, gradins). Plus resserrée, la trame de pilotis architecturaux (diamètre 20 cm) soutient les circulations ainsi que la sous face des logements, tout en créant une grille de luminaires. A l’échelle des logements, d’autre pilotis, plus haut (diamètre 40 cm) permettent d’amener et d’évacuer l’ensemble des fluides. Enfin, les pilotis les plus gros servent de circulation verticales aux logements comme au programme du parc. La trame de point mise en place se veut réversible, et extensible, à la manière des aléas de l’eau, laissant imaginer d’autres scénarios urbains possibles.
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