Agora 2004 : La grande exposition

La Mairie de Bordeaux souhaitait manifester son engagement en faveur de l’architecture, de l’urbanisme et de l’enrichissement et de la préservation de son patrimoine. En 2004, à l’heure où Bordeaux tournait une page essentielle de son histoire urbaine, la Ville alla plus loin en créant AGORA, du 13 au 15 février 2004 au Hangar 14 et dans toute la ville.

© C. Colomer

Cette première édition d’Agora, au travers de la grande exposition notamment, affichait une triple ambition :

  • Montrer aux Bordelais que l’architecture, l’urbanisme et le design sont présents et les accompagnent, sans qu’ils en aient conscience, à chaque instant de leur vie, mais également en dessinant et en ponctuant le cadre urbain dans lequel les habitants de la ville évoluent : une chaise, une tasse à café, une école ou un panneau de signalisation sont toujours imaginés et dessinés par quelqu’un…
  • Sensibiliser les Bordelais aux projets en cours ou à venir en matière d’aménagement et d’urbanisme (les Bassins à Flots)
  • Donner un terrain d’expression à tous ceux qu’architecture, urbanisme et design concernent : école d’architecture, école des Beaux-Arts, Maison de l’Architecture, arc en rêve centre d’architecture centre d’architecture, Agence d’Urbanisme (A’urba), galeries, boutiques de design, Centre technique du bois et de l’ameublement (CTBA), Les Projets de Bordeaux, …

Le Hangar 14, lieu d’échange et de découverte

L’essentiel des manifestations se déroula au Hangar 14, qui accueilla la grande exposition, workshops et débats.

L’exposition « la galerie des chaises » au Hangar 14 a mis en valeur les passerelles incontournables entre l’architecture, l’urbanisme et le design. Jouant avec la géométrie, la rigueur et la répétitivité de la structure du Hangar 14, un zoom sur ces objets-chaises « qui mêlent aux technologies de pointe des réflexions philosophiques et poétiques sur leurs fonctions domestiques ».

Bordeaux, ville en mouvement(s)

« Parfois il me suffit d’une échappée qui s’ouvre au beau milieu d’un paysage incongru, de l’apparition de lumières dans la brume, de la conversation de deux passants qui se rencontrent dans la foule, pour penser qu’en partant de là, je pourrai assembler pièce à pièce la ville parfaite, composée de fragments jusqu’ici mélangés au reste, d’instants séparés par des intervalles, de signes que l’un fait et dont on ne sait pas qui les reçoit. » Italo Calvino, Les villes invisibles, 1972

© C. Colomer

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